Extrait n° 3
La Cause freudienne, 71, p. 79.
« Le point de vue du sinthome consiste à penser l’inconscient à partir de la jouissance.
Eh bien, ça a des conséquences sur la pratique, en particulier sur la pratique de l’interprétation. L’interprétation, ça n’est pas seulement le déchiffrement d’un savoir, c’est faire voir, c’est éclairer la nature de défense de l’inconscient.
Sans doute, là où ça parle ça jouit, mais l’orientation vers le sinthome met l’accent sur ceci, ça jouit là où ça ne parle pas, ça jouit là où ça ne fait pas sens.
Comme Lacan avait pu inviter l’analyste à occuper la place de l’objet petit a, dans son Séminaire du Sinthome il formule : L’analyste est un sinthome. Il est supporté par le non-sens, alors on lui fait grâce de ses motivations, il ne s’expliquera pas. Bien plutôt jouera-t-il à l’événement de corps, au semblant de traumatisme. Et il lui faudra beaucoup sacrifier pour mériter d’être, ou d’être pris pour, un bout de réel » (c’est nous qui soulignons).
J.-A. Miller nous donne ici une indication précise sur ce que serait l’interprétation dans une cure orientée vers le sinthome.

Samedi 20 février 2016, de 13h30 à 18h30.Lieu:
À la Tricoterie, rue Théodore Verhaegen 158, 1060 Bruxelles
La journée sera suivie d’un repas ouvert à tous et qui sera accompagné d’un événement musical.
+ 40 euros pour la journée (20 euros pour les étudiants de moins de 26 ans)
+ 30 euros pour le repas
IBAN : BE90 0680 9297 5032 – BIC : GKCC BE BB
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