Extrait n° 14
« Comment l’analyste peut-il toucher le corps avec son dire, opérer sur le réel de la jouissance ? (…) J-A. Miller affirme dans sa conférence1 que, dans notre pratique, celle du XXIe siècle, il s’agit de viser les tripes du corps parlant à travers l’interprétation. Les tripes sont liées au corps. (…) La tripe n’est pas l’image, c’est un mot qui se met plutôt en travers de l’idée d’harmonie et d’unité corporelle qu’exprime la forme spéculaire du corps. La tripe ne fait pas non plus allusion au corps mortifié par le signifiant et vidé de sa jouissance. Ni à l’objet a qui, dans sa dimension de semblant, se réfère aux substances épisodiques coupées des zones érogènes d’un corps fragmenté, fait de bouts de réel. Alors, quel corps ces tripes évoquent-elles ? Elles indiquent un corps en tant que substance jouissante dans sa dimension de réel. Un corps qui jouit, affecté par des mots. »
N’est-ce pas précisément ce qui spécifie la clinique du parlêtre, orientée vers le réel, une pratique dans laquelle il s’agit de déranger la défense devant le réel plutôt qu’interpréter l’inconscient ?

Horaire:
la journée de 13h30 à 18h30,
la soirée, l’événement musical et le repas, à partir de 18h45
À la Tricoterie, rue Théodore Verhaegen 158, 1060 Bruxelles
+ 40 euros pour la journée (20 euros pour les étudiants de moins de 26 ans)
**Les inscriptions pour le repas sont clôturées**
En communication : vos nom, prénom et adresse mail
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